Oxandroplex Axiolabs

Description

L’Oxandroplex (Oxandrolone) a été introduit en 1964, lorsque Searle a mis sur le marché l’Oxandroplex original. Il est rapidement devenu le médicament le plus populaire auprès des sportifs qui recherchaient une alternative plus sûre au principal stéroïde de l’époque, le Methanoplex (Methandienone). Il est resté l’un des best-sellers pendant plus de deux décennies, jusqu’à ce qu’il soit arrêté pour une durée indéterminée en 1989. Au grand regret de la communauté des amateurs de culturisme et de powerlifting.
L’Oxandroplex (Oxandrolone) n’est pas très toxique, pas très androgène, légèrement anabolisant et plutôt doux pour l’axe hypothalamo-testiculaire-hypophysaire du corps. Ce sont là ses 4 points principaux, et j’aimerais examiner chacun d’entre eux un peu plus en détail ; comme d’habitude, les rumeurs des salles de sport et les conjectures sur Internet ont fait de ce stéroïde le sujet de beaucoup d’idées fausses.
Stéroïde intrinsèquement faible, au prix élevé et peu disponible, l’oxandrolone doit sa grande popularité à son innocuité. Contrairement à l’oxymétholone, l’oxandrolone est généralement considérée comme le stéroïde le plus sûr. Ses effets sont plus que bien documentés, et ce depuis plusieurs décennies. La communauté médicale considère l’oxandrolone comme une alternative sûre aux stéroïdes plus nocifs, c’est pourquoi son utilisation est considérée comme sûre chez les enfants et même chez les patients souffrant d’hépatotoxicité à la suite de l’utilisation d’autres stéroïdes.
L’oxandrolone a également peu d’effet sur la production hormonale naturelle de l’organisme. La rétroaction négative s’est avérée très mineure, ce qui signifie que lors d’une utilisation à court terme, aucune suppression de l’hormone de libération de la gonadotrophine (GnRH, début de la production naturelle de testostérone) n’a été constatée. Cela signifie que les gains réalisés, aussi faibles soient-ils, ont pu être maintenus très facilement après le cycle. Des produits comme le Clomiplex (citrate de clomifène) ou le Tamoxiplex (citrate de tamoxifène) n’ont donc pas été utilisés en conjonction avec la consommation d’oxandrolone. Les gains faibles et faciles à maintenir indiqueraient une faible liaison au récepteur des androgènes. Bien qu’elle ne soit pas extrêmement élevée, il convient de noter qu’elle se lie assez bien aux récepteurs des androgènes. Mais la raison de ses effets légers est très probablement la faible dose utilisée. Il est rare, voire impossible, que des doses supérieures à 20 mg soient utilisées quotidiennement. Soit pour des raisons de commodité, soit en raison du prix élevé. Mais en comparaison avec les doses d’autres stéroïdes, cette dose est remarquablement faible. Il est donc logique que les gains et les effets secondaires ne soient pas particulièrement remarquables.
Pour les bodybuilders, les meilleurs résultats sont obtenus en combinant l’Oxandrolone avec un composé fortement androgène. Soit lors d’un stack de masse avec des produits aromatisables pour booster un peu plus la force, soit en conjonction avec un composé non-œstrogénique. Ceci est très bénéfique car il peut maintenir la masse maigre, diminuer l’appétit, améliorer l’acuité musculaire et maintenir les niveaux de force sans donner un risque androgénique accru (acné, hypertrophie de la prostate, perte de cheveux) lorsqu’il est empilé avec des androgènes purs (stanozolol, drostanolone). Pour ceux qui recherchent un maintien sûr de la masse musculaire, un mélange d’Oxandroplex et de Primoplex 100 (Enanthate de méthénolone) n’est pas un mauvais investissement (mais un gros investissement). L’utilisation courante de l’Oxandrolone est estimée à 0,125 mg par livre de poids corporel. Pour les hommes, ce devrait être plus proche de 0,2 mg par livre, pour les femmes 0,08 mg par livre par jour.